Lettre du LAAS

Publication trimestrielle du Laboratoire
d'analyse et d'architecture des systèmes du CNRS

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© AGP/LAAS-CNRS

Le LAAS a 40 ans. Un âge qui invite à la fois à la rétrospection et à la vision prospective.

Comment célébrer cet anniversaire ? Faire le point sur 40 années de recherche et de découvertes ? Imaginer et fabriquer l’avenir ? Tout au long de l’année 2008, des scientifiques, très prestigieux, apportent un point de vue externe, lors de conférences sur des disciplines couvertes par le laboratoire ou voisines. Des événements festifs rassemblent ceux qui font le LAAS ou sont ses interlocuteurs et partenaires, institutionnels, académiques ou industriels. Des journées scientifiques, animées par des chercheurs du LAAS, rappellent les apports et tenteront de tracer l’avenir. Mais il faut aussi visiter l’histoire dans son ensemble, la reconstituer, l’écrire. Elle constitue une part du patrimoine scientifique contemporain que le LAAS, dans ses domaines de recherche, a contribué à enrichir. C’est le parti que nous avons adopté en réunion de rédaction pour ce numéro spécial de la Lettre du LAAS. Nous l’avons organisé en trois parties. L’ouverture, chargée d’anecdotes et d’affects, des albums souvenirs ; le LAAS vu de l’extérieur, entre compliments et suggestions de nouveaux positionnements dans le paysage scientifique ; aujourd’hui et demain au LAAS, avec des témoignages de figures scientifiques du laboratoire, de doctorants qui y ont conçu les bases d’une vie professionnelle ailleurs, et de jeunes chercheurs qui préparent son avenir. Il eût fallu plus de temps, une méthodologie et des compétences que le LAAS n’a pas par essence, de sociologues, d’historiens des sciences, d’épistémologues. Alors, sollicitant de nombreux acteurs internes et externes, nous avons collecté des bribes, riches en elles-mêmes, d’histoire. Certains ont accepté, d’autres décliné l’invitation, d’autres enfin pourront peut-être avec raison prendre ombrage de n’avoir pas été contactés. Qu’ils nous pardonnent et soient sûrs que l’omission ne vaut pas décision délibérée.

Pour la construction de ce numéro, spécial même par sa densité, il faut saluer le travail de chacun des membres, ingénieurs ou chercheurs au LAAS, du comité de rédaction. Il convient de remercier tous les auteurs d’articles, dont les souvenirs rassemblés dessinent justement une part d’histoire ; Raja Chatila, aujourd’hui directeur du LAAS mais aussi acteur de longue date de l’aura du laboratoire dans le domaine de la robotique ; et aussi particulièrement Daniel Estève et Jean-Claude Laprie, deux anciens directeurs, « Barons » du LAAS, scientifiques reconnus et récompensés notamment par la médaille d’argent du CNRS, qui ont convoqué leurs souvenirs, apporté leur vision, critiqué, amendé et surtout enrichi nos choix éditoriaux, m’ont accordé avec constance et patience de leur temps pour l’élaboration de ce numéro (dont ils ne sont en aucun cas responsables des manques qu’ils m’ont signalés).

Bonne lecture de cette Lettre du LAAS et d’un échantillon représentatif de son histoire ! L’histoire du LAAS n’est pas encore à lire, elle est assurément à écrire.