Un outil flexible et peu coûteux pour réaliser des biopuces et fonctionnaliser des biocapteurs

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Un microsystème de dépôt de gouttes, fabriqué par impression 3D par les équipes MEMS et ELiA du LAAS-CNRS, permet la réalisation de puces à ADN et à protéines, mais aussi de fibres optiques fonctionnalisées et de biocapteurs.

Polymer_MEMS_3Dprinting_©LAASCNRS

Un microsystème de dépôt de gouttes, fabriqué par impression 3D par les équipes MEMS et ELiA du LAAS-CNRS, permet la réalisation de puces à ADN et à protéines, mais aussi de fibres optiques fonctionnalisées et de biocapteurs. Ces résultats sont publiés dans la revue Microsystems & Nanoengineering.

Les biocapteurs et les puces à ADN ou protéines, utilisés pour analyser des molécules biologiques, ont leur surface fonctionnalisée par des motifs de biomolécules de taille micrométrique. L'une des techniques pour réaliser cette fonctionnalisation consiste à déposer des microgouttes sur la surface. C'est cette voie qu'a exploré l'équipe MEMS, en développant il y a quelques années un microsystème de dépôt de microgouttes, fabriqué en silicium à l’aide des techniques standards utilisées en électronique. Mais la fabrication en salle blanche est longue, coûteuse, et peu flexible – changer la taille ou la géométrie du dispositif implique de modifier le procédé.

[...] lire la suite de l'article sur le site de l'INSIS du CNRS.

elia / mems / Laurent Malaquin / Thierry Leichle / Ali Maziz

publié le 18.12.23 - édité le 18.12.23