Ali Maziz reçoit le prix « Young Scientist Award » lors du MINE 2020
Ali Maziz, chercheur au sein de l’équipe MEMS – Microsystèmes électromécaniques, a reçu le Prix du « Young Scientist Award ». Invité orateur lors de la 7ième édition du « Microsystems & Nanoengineering Summit » (MINE2020), ce prix lui a été remis le 10 juillet pour ses travaux remarquables et sa présentation sur les polymères conducteurs et leur intégration dans les domaines de la biotechnologie et la santé.
Ce symposium a pour objectif de rassembler des scientifiques de pointe et des jeunes chercheurs du monde entier pour traiter de l'état de l'art et de l'avenir des micro et nanotechnologies. Organisé par l'Institut de Recherche sur l'Information Aérospatiale (AIR) et l'Académie Chinoise des Sciences (CAS), cet évènement a eu lieu en visio-conférence, réunissant plus de 25 800 participants connectés. Ali fait partie des 18 lauréats* « Jeunes scientifiques exceptionnels » sélectionnés par le comité.
Ali Maziz a obtenu son doctorat de chimie en 2014 entre l’université de CY Cergy-Paris et l’Institut d'Electronique, de Microélectronique et de Nanotechnologie (IEMN-CNRS) sur le développement de muscles artificiels à base de polymères conducteurs pour des applications en microsystèmes et en bioélectroniques. Au cours de son doctorat, il a reçu plusieurs bourses européennes en tant que chercheur invité au sein du Laboratoire des matériaux et systèmes intelligents en Estonie, et à l'Université de Linköping en Suède. Puis, grâce à une bourse de la Fondation Carl Tryggers, il a effectué un post-doctorat au Centre de biocapteurs et de bioélectroniques en Suède de 2014 à 2016. Ses travaux de recherche sur les muscles artificiels lui ont été récompensés par le prix du « Jeune chercheur prometteur » décerné par l’European Scientific Network for Artificial Muscles, EuroEAP.
Il rejoint le LAAS en 2018 en tant que chargé de recherche CNRS et y développe des dispositifs implantables pour le traitement de pathologies neurologiques. Aujourd’hui, ses activités de recherche se concentrent sur la synthèse de nouveaux biomatériaux pour le développement d'interfaces entre l’électronique, la biologie, les biocapteurs et l’électronique organique pour des implants neuronaux destinés à des applications chroniques.
©Ali Maziz
*Parmi 54 jeunes scientifiques, ces 18 lauréats venaient du Massachusetts Institute of Technology, University of California, Berkeley, California Institute of Technology, National University of Singapore, University of California (Los Angeles), State University of New York, Stanford University, Northwestern University, Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes du CNRS, Pohang University of Science and Technology, City University of Hong Kong, Tsinghua University, Shenzhen University, Huazhong University of Science and Technology et Fudan University.