Raison d'être de l'axe

 

L’Industrie du Futur, aussi désignée sous le nom de Smart Manufacturing, est un paradigme qui prône l’intégration complète du processus de production, de la conception à la fabrication, et de sa chaîne logistique en un seul système collaboratif, capable de répondre instantanément à des fluctuations de la demande, des besoins utilisateurs ou de l’environnement logistique. L’Industrie du Futur mobilise fortement la société du fait des nombreux enjeux liés au maintien de l’industrie sur les territoires, la préservation de l’environnement et de l’emploi. Elle est pluridisciplinaire par essence et nécessite d’intégrer de nombreux concepts, des technologies variées, des méthodes et algorithmes avancés. Nombre de ces concepts, technologies, méthodes et algorithmes sont étudiés au LAAS-CNRS de façon isolée ou pour d’autres contextes applicatifs. Développer un axe “Industrie du Futur” au laboratoire a pour but d’encourager la transdisciplinarité en fédérant les départements autour d’un thème focalisé et porteur. Un premier enjeu est de stimuler l’innovation et de renforcer les liens avec le tissu industriel. Une autre motivation est de répondre de façon collaborative et pertinente à des appels à projets à spectre large, susceptibles d’accroître la visibilité du laboratoire sur projets régionaux, nationaux ou internationaux. D’autre part, la transdisciplinarité de l’axe est un atout pour renforcer les transferts recherche-formation afin de développer des offres nouvelles d’enseignement en phase avec les besoins industriels et l’innovation scientifique. Enfin, le LAAS-CNRS ayant de tout temps favorisé la multidisciplinarité à spectre large (sciences humaines et sociales, économie, gestion), l’axe “Industrie du Futur” est une opportunité de : (1) poursuivre les collaborations déjà amorcées sur ce thème (chantier de la fondation STAE - “Les enjeux pluridisciplinaires du déploiement des SYstèmes CYberPHysiques dans l’Industrie du Futur” porté par le laboratoire en collaboration avec les laboratoires CERTOP, CLLE, IDETCOM, IRIT, ISAE, LGC-ENSIACET, TSE) et de les amplifier ; (2) réunir les chercheurs du laboratoire pour les confronter aux questions éthiques, environnementales et sociétales que pose la mise en œuvre des technologies de l’Industrie du Futur.