Lettre du LAAS

Publication trimestrielle du Laboratoire
d'analyse et d'architecture des systèmes du CNRS

Je connais Jean-Louis depuis fort longtemps, car nous avions à peu près le même âge et comme nous travaillions sur des sujets proches, l'intégration des composants de puissance, nous avions eu l'occasion de nous croiser lors de nombreuses occasions.

Je l'ai bien mieux connu, je crois en 1998, quand nos ainés qui animaient jusqu'alors la communauté avaient fort judicieusement décidé de passer la main pour la nouvelle version du GdR. C'était, si ma mémoire est bonne en 1998, dans les locaux de l'INRETS à Arcueil. Jean-Louis a vite été proposé comme directeur et nous avons formé une équipe, le bureau du GdR, pour l'animation des différentes activités. Je crois que cela a été un tournant assez net dans l'animation de la communauté de l'intégration de puissance et j'ai eu l'occasion de participer à un nombre important de réunions de travail avec lui. Cela a été très formateur pour moi et je crois appliquer aujourd'hui encore sa philosophie : rechercher le consensus et l'intérêt général. Il pensait, et je le pense aussi, que nous sommes plus forts quand nous savons mutualiser nos idées, nos projets et nos rêves.

"Un tournant dans l'animation de la communauté de l'intégration de puissance"

Je crois que cela a marché bien au-delà des quatre années pendant lesquelles il a animé le GdR ISP et encore récemment, des idées qui ont été débattues lors de ces réunions de bureau, mais aussi et peut-être surtout lors des réunions annuelles du GdR qui se tenaient toujours dans les environs de Montpellier, car à mi-distance des principaux acteurs du moment. Cela permettait d'organiser des déplacements en nombre et à faible coût tout en assurant un très bon niveau de convivialité, chère à Jean-Louis.
Je crois que la réussite certaine de cette animation est beaucoup due à Jean-Louis et à ses qualités. Je pense avoir poursuivi cet esprit dans l'animation du GdR SEEDS et il est bien clair que Jean-Louis restera dans ma mémoire un exemple à suivre ! Je suis sûr aussi que Jean-Louis a marqué son laboratoire, le LAAS, qu'il a dirigé trop peu de temps.
Cela sera donc mes derniers mots : Salut mon ami sincère.

 

Hervé Morel
Directeur de recherche au CNRS
Laboratoire Ampère, Lyon